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Vers une initiative des ONG pour la constitution "d'un support mondial d'appui aux 3 Conventions"

SOUTENIR LES TROIS CONVENTIONS MAJEURES DES NATIONS UNIES SUR L'ENVIRONNEMENT POUR SAUVEGARDER LA PLANETE?

Sur quelle terre vivront les prochaines générations? Nous, parents, grands parents, dans quel état laissons nous la planète à nos enfants? Une terre meurtrie, désertifiée, une terre où l'eau sera rare avec des climats plus chauds et imprévisibles. Peut-on encore soigner des maux d'une telle gravité?

Depuis longtemps des hommes de bonne volonté ont attiré l'attention sur les dangers qui menacent notre biosphère. Il y a dix ans, ces inquiètudes trouvèrent, pour la première fois, un écho politique avec la tenue, à Rio, du fameux Sommet de la Terre. On mit alors en chantier trois grandes conventions internationales pour parer aux menaces les plus graves, celles provenant des changements climatiques, celles crées par les pertes de biodiversité et celles résultant de la dégradation des terres et de la désertification,.

Vous qui vous interrogez sur le monde de vos enfants ou de vos petits enfants, savez vous d'abord que ces conventions existent et ce qu'elles peuvent apporter à la sauvegarde de la planète? Pour dire vrai, vous ne savez certainement pas grand chose de ce que font les gouvernements pour appliquer les engagements qu'ils ont pris en votre nom en signant ces conventions. Et malheureusement les bilans ne sont gnère encouragants. Or non seulement vous avez le droit de le savoir mais vous pouvez aussi demander des comptes et des évaluations de résultats. Vous ne le faites pas, parce que vous n'êtes pas informés, parce que vous ne savez pas ce que vous pouvez faire..

Et si on vous disait que vous pouvez faire quelque chose, que vous pouvez intervenir dans les débats, que vous pouvez questionner vos gouvernements de même que les institutions internationales et leur demander ce qu'ils ont fait. Et si on vous disait aussi que vous pouvez les presser d'agir? L'expérience, en effet, montre que cela est possible: tous les combats pour l'environnement n'ont eu de résultats que lorsque les politiques prenaient la juste mesure des attentes et des pressions exprimées par l'opinion publique.

Si on fait le décompte de toutes les organisations qui militent pour les mêmes causes enironnementalistes, de tous leurs membres individuels, de toutes les personnes de la société civile qui se sentent concernées par le futur écologique de la terre, on imagine sans difficulté l'immense force de pression que toutes ces énergies pourraient exercer sur les gouvernements. Une telle coalition serait réaliste car, au delà des intérêts et des objectifs de chacun, l'aggrégation ne se ferait que pour un message simple et peu discutable: "nous vous demandons, à vous, gouvernements et institutions internationales, d'appliquer les conventions que vous avez signé en notre nom et de nous informer des résultats de votre action". Ce serait là le seul message de base. Le soutien apporté aux trois conventions ne serait ainsi qu'un exercice du droit des citoyens. Rien de plus. Mais quelle efficacité si l'on y parvenait!

Les technologies de communication nous donnent aujourd'hui les moyens de réaliser une telle coalition des volontés.. Ces moyens sont ceux que pourrait offrir un forum internet, conçu comme un outil de soutien mondial aux trois conventions .Un tel forum serait essentiellement conçu comme un lieu de rencontre et d'addition des initiatives individuelles. Un site conçu selon ces principes a été créé à l'initiative d"une ONG née en Italie pour soutenir les trois conventions des Nations Unises, le CA3C (Comité d'Appui aux 3 Conventions). Vous pouvez, vous aussi, y participer et exprimer votre volonté d'agir pour sauver la terre.

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Notre terre souffre, vous ne le sentez peut être pas encore dans votre être mais vos enfants, vos petits enfants le ressentiront de façon dramatique. Si la terre est malade, nous souffrons aussi, car nous lui sommes indissociablement liés, comme l'enfant à sa mère. Des peuples anciens l'avaient appelée Gaia, la Mère Terre.

Gaia nous a donné tout ce qu'elle possédait, ses sols, son eau, ses fruits, sa faune, son énergie, son oxygène, la beauté de ses paysages. Que serions nous sans tout cela ? Nous lui devons ce que nous sommes, nous n'existerions pas sans elle. En échange, Gaia ne nous a demandé qu'une seule chose, de la respecter. Nous avons failli à ce devoir, nous avons oublié notre mère.

Pour notre descendance, pour la société des hommes, nous devons revenir à ce respect. Et nous devons tout faire pour soigner les meurtrissures que nous lui avons fait subir. Notre mère la terre nous donne encore une chance mais, comme devant l'ineluctabilité des destins antiques, nous devons savoir que nous n'avons plus que cette chance.

 

SAUVEGARDER LA PLANETE?
Un premier pas à la portée de tous:

SOUTENIR LES TROIS CONVENTIONS MAJEURES DES NATIONS UNIES SUR L'ENVIRONNEMENT


Sur quelle terre vivront les prochaines générations? Nous, parents, grands parents, dans quel état laissons nous la planète à nos enfants? Nous n'avons pas de raisons d'être fiers. Les climats seront plus irréguliers, plus chauds, plus extrêmes, l'eau deviendra un produit rare, et pas seulement dans les pays arides, nous aurons, avec les coupes et les défrichements des forêts tropicales, détruit l'un des poumons de la terre, nous aurons, par ailleurs, fait disparaître des composantes irrenplaçables de la diversité des formes de vie, nous aurons laissé les sols être rongés par les agricultures de survie des populations les plus pauvres et, un peu partout, nous aurons laissé s'étendre la désertification.

Les scientifiques, les mouvements écologiques ou tout simplement, les personnes de bon sens et éprises de progrès attirent depuis longtemps l'attention sur les menaces que ces tendances, de plus en plus difficilement réversibles, font peser sur notre biosphère. Il y a dix ans, ces inquiètudes trouvèrent, pour la première fois, un écho politique avec la tenue, à Rio, du fameux Sommet de la Terre. On eut, un moment, l'impression que l'on prenait enfin les menaces au sérieux et que l'on s'engageait dans une autre façon de gérer les ressources de notre terre. On mit alors en chantier trois grandes conventions internationales pour parer aux menaces les plus graves, celles provenant des changements climatiques, celles crées par les pertes de biodiversité et celles résultant de la dégradation des terres et de la désertification,.

Ces conventions, qui devaient définir les engagements que prenaient les Etats pour appliquer de nouvelles règles de gestion de la biosphère, existent aujourd'hui et elles ont été ratifiées par la majorité des pays membres des Nations Unies. Fruits de laborieux compromis, elles n'apportent certes que des débuts de réponse, elles ne soulignent que des volontés d'action. Pour vraiment redonner un nouveau visage à la terre, il faudrait beaucoup plus, il faudrait d'autres façons d'exploiter les ressources naturelles, d'autres comportements économiques, d'autres façons de consommer, d'autres apports de la science et de la technologie, une perception nouvelle de nos devoirs pour la défense de ce bien commun qu'est la terre. Tout cela est très difficile et les conventions sur l'environnement n'en donnent que les premières esquisses. Elles soulignent d'ailleurs qu'il s'agit d'une route longue et difficile. Mais ne s'engagerait-on pas déjà sur cette route si, au moins et pour commencer, on appliquait sérieusement ces trois conventions, si on mettait effectivement en oeuvre leurs principales dispositions?

Vous qui vous interrogez sur le monde de vos enfants ou de vos petits enfants, savez vous d'abord que ces conventions existent et ce qu'elles peuvent apporter à la sauvegarde de la planète? Pour beaucoup d'entre vous, ce ne sont probablement que des titres. Vous savez certainement encore moins ce que les gouvernements font pour appliquer les engagements qu'ils ont pris en votre nom en signant ces conventions. Or non seulement vous avez le droit de le savoir mais vous pouvez aussi demander des comptes et des évaluations de résultats. Vous ne le faites pas, parce que vous n'êtes pas informés, parce que vous ne savez pas ce que vous pouvez faire, parce que vous pensez que tous ces problèmes se situent à une échelle qui vous est inaccessible.

Et si on vous disait que vous pouvez faire quelque chose, que vous pouvez intervenir dans les débats, que vous pouvez questionner vos gouvernements de même que les institutions internationales et leur demander ce qu'ils ont fait, et aussi que vous pouvez les presser d'agir ? Et si vous aviez la démonstration que ce que vous pourriez faire, par votre petite action individuelle, pourrait avoir un résultat massif que vous pourriez vous même constater ? N'auriez vous pas alors le sentiment d'avoir fait quelque chose pour le monde de vos enfants? C'est justement ce que l'on vous propose en vous invitant à apporter votre soutien à la mise en oeuvre des trois grandes conventions des Nations Unies sur l'environnement.

Allons un peu plus loin ensemble pour saisir ce message de façon plus concrète

L'intérêt porté aux problèmes à long terme de l'environnement n'apparaît que sporadiquement dans les débats politiques et dans les campagnes électorales. A moins d'une réunion d'importance mondiale sur l'environnement, fortement médiatisée, ou d'une catastrophe naturelle de grande ampleur, on ne parle pas des menaces sur l'environnement: celles-ci ne constituent pas des thèmes porteurs pour les hommes politiques, et ce d'autant plus que leurs constats invitent généralement au pessimisme. C'est dans un tel contexte qu'intervient l'opinion publique. L'expérience, en effet, montre que tous les combats pour l'environnement n'ont eu de résultats que lorsque les politiques prenaient la juste mesure des attentes et des pressions exprimées par l'opinion publique, celle-ci en général mobilisée par les mouvements environnementalistes.

Mais qu'en a-t-il été des grands thèmes des trois conventions sur l'environnement ? Il est incontestable que, dans le domaine de l'information, les actions des très nombreuses associations qui militent pour la préservation de l'environnement, ont porté de premiers fruits. L'opinion publique est aujourd'hui consciente de la gravité des émissions de gaz et de leurs effets sur le climat, elle commence à prendre la mesure des risques de pénurie d'eau, elle se mobilise pour défendre les forêts tropicales, etc. Mais des conventions elles mêmes, des conditions de leur mise en oeuvre, de leurs résultats, il n'en est pas encore suffisamment question et l'opinion publique est très loin d'avoir une influence sur les responsables politiques qui décident de leur mise en oeuvre. En dépit des efforts d'information et de mobilisation de l'opinion auxquels se consacrent de nombreuses organisations environnementalistes, dont certaines d'envergure mondiale, on ne constate pas d'effets sur les gouvernements et sur les organismes de gestion des conventions. On ne voit pas s'exercer de pression pour que les responsables politiques aient à montrer des résultats et on n'en veut pour preuve que les bilans affigeants qui sont présentés périodiquement à l'occasion des conférences qui rassemblent les parties signataires de chaque conventions.

Or si on fait le décompte de toutes les organisations qui militent pour les mêmes causes environnementalistes, des tous leurs membres individuels, de toutes les personnes de la société civile qui se sentent concernées par le futur écologique de la terre, on imagine sans difficulté l'immense force de pression que toutes ces énergies pourraient exercer sur les gouvernements. Une telle coalition serait réaliste car, au delà des intérêts et des objectifs de chacun, l'aggrégation ne se ferait que pour un message simple et peu discutable: "nous vous demandons, à vous, gouvernements et institutions internationales, d'appliquer les conventions que vous avez signé en notre nom et de nous informer des résultats de votre action". Ce serait le seul message de base, que l'on déclinerait selon les thèmes des conférences internationales ou selon les opportunités d'expression dans chaque pays. Le soutien apporté aux trois conventions ne serait de la sorte qu'un exercice du droit des citoyens. Rien de plus. Mais quelle efficacité si l'on y parvenait!

Les technologies de communication d'aujourd'hui nous donnent les moyens de réaliser une telle coalition des volontés qui souhaiteraient se mobiliser pour soutenir les trois conventions et ainsi apporter leur pierre à la reconstruction du visage de la terre. Ces moyens sont ceux que pourrait offrir un forum internet, conçu comme un outil de soutien mondial aux trois conventions. Le concept de base serait celui de l'interactivité et de l'expression dune opinion collective au travers d'un système de cartes postales électroniques qui seraient envoyées massivement aux décideurs internationaux et nationaux, à l'occasion de chaque évènement ayant une signification pour les politiques de l'environnement. Ce site web deviendrait ainsi un instrument effectif de "démocratie transversale " pour tout ce qui concernerait les trois grandes conventions sur l'environnement.

Un tel forum serait essentiellement conçu comme un lieu de rencontre et d'addition des volontés. Il n'aurait pas d'autres buts communs que ceux, très simples et très ciblés, affirmés dans ce manifeste. Par contre, les participants seraient libres de s'inviter mutuellement à visiter leurs propres sites qui seraient accessibles à partir du site commun. Ceci permettrait à chacun de mieux faire connaître ses activités spécifiques dans les domaines de l'environnement. Le site-forum devra en même temps répondre aux besoins d'information des participants. Il facilitera cette fonction en leur donnant un accès direct, toujours à partir du site commun, aux principaux sites web traitant des trois conventions.

Un site conçu selon ces principes vous est présenté aujourd'hui. Vous pouvez y participer individuellement et entrer dans le système interactif ou vous pouvez y adhérer en tant qu'organisation participante. Cette dernière qualité vous permettra d"ajouter votre adresse web à celle des autres organisations de la coalition. La seule contrepartie sera de signaler sur votre propre site votre adhésion à la coalition de soutien aux trois conventions.

Ce site a été créé à l'initiative d"une ONG née en Italie pour soutenir les trois conventions des Nations Unises, le CA3C (Comité d'Appui aux 3 Conventions). Ce comité a conduit diverses activités de soutien sur un plan national et a imaginé, dès le départ, une action de mobilisation de l'opinion publique au moyen d'un site web. Il est cependant vite devenu clair qu'une telle entreprise ne pouvait avoir de sens qu'en élargissant le concept de ce site à l'échelle mondiale. Lors de la quatrième Conférence des Parties sur la Convention de Lutte contre la Désertification (Bonn décembre 2000), quelques ONG représentatives de diverses parties du monde, ont manifesté leur intérêt et leur solidarité avec un tel projet et elles ont informellement demandé au CA3C d'en jeter les bases matérielles. Diverses circonstances ont différé cette élaboration et ce n'est que maintenant que le site peut être lancé. Ce site démarre avec l'adhésion formelle de quelques ONG italiennes et avec d'autres participations dont la liste sera consultable au fur et à mesure sur le web. Pendant la période de démarrage, le CA3C assurera la gestion du site. Un formule de gestion coopérative informelle, discutée entre quelques ONG volontaires, s'y substituera dès que possible.

Le premier message, que l'on vous suggère de soutenir par le nombre de vos signatures, vous est proposé à l'occasion du Sommet Mondial pour l'Alimentation, tenu à Rome en juin 2002. Ce message rappelle aux Chefs d'Etat et de Gouvernement, l'importance de la bonne gestion de l'environnement pour une agriculture durable. Il est essentiel, à cet effet, qu'ils intensifient considérablement leurs efforts pour appliquer les trois conventions sur l'environnement qui ont été ratifiées par leurs pays respectifs. L'étape suivante sera probablement celle d'un message à l'occasion de la Conférence mondiale sur le Développement durable à Johannesburg, en août 2002.